En route vers Paris – Ce matin, c’est encore gris sur Ettlebréck. J’attends le train à la gare. Le temps de déplacement vers la capitale sera d’environ 30 minutes. Luxembourg qu’on appelle aussi le Grand-Duché de Luxembourg est une monarchie constitutionnelle un peu comme le Canada. Par contre, ce Grand-Duché fait tout de même partie des plus petits pays du monde.
À bord du train, je regarde défiler le paysage sous de gros nuages gris et une petite pluie matinale par la fenêtre. L’été semble démontrer une grande timidité dans cette région du monde. Cette réalité me pousse à prendre la décision de foncer rapidement vers Marseille. Arrivée à la Gare de Luxembourg, j’achète un billet pour rendre directement à Paris. Le prochain départ est à 13h08. Cela me donne amplement de temps pour rendre visite au Monarque du Grand-Duché au Palais Royal, aller faire une prière à l’Église Notre-Dame et flâner dans les rues de la basse-ville. En un rien de temps, je trouve la consigne où je dépose dans un casier mon sac à dos.
J’ai pris quelques photos des lieux avec de repartir prendre mon train pour Paris. Vivement le prochain arrêt. En route vers Paris, j’arrive.
Paris, Gare de l’Est
À mon arrivée à Paris, je téléphone à Jacqueline pour lui dire que je pourrais être chez elle le lendemain. Elle me convainc qu’il valait mieux que j’aille coucher chez elle afin d’éviter de payer pour un hôtel. Difficile de refuser son offre. Jacqueline habite Soizy-sur-Seine, une banlieue sud de Paris. Je lui dis que dès que j’arrive à la gare du village, je l’appellerai pour qu’elle vienne me chercher. De la gare de l’Est, je dois me rendre à la station Châtelet-Les Halles pour prendre le RER en direction de la ville de Corbeille-Essonnes.
Marcher dans Paris est tellement exaltant. Que ce soit à la gare ou dans les rues de Paris, ça grouille de monde et à un rythme endiablé. Après une vingtaine de minutes de marche, j’arrive à la station Châtelets- Les Halles. Je me suis souvenu du nom de la gare où je dois descendre. Avec mon billet en main, je monte dans le train. La pluie vient de recommencer à tomber. Et ça tombe ! Décidément, je n’ai pas de chance côté température.
En route chez Jacqueline
La gare de Ris-Orangis est l’arrêt. J’adore la musicalité du nom de cette station de train qui se trouve juste à côté de la Seine. Jacqueline est contente de savoir que j’ai pensé m’arrêter à cette gare qui est plus près de chez elle. Je l’attends sous un abri. Il pleut toujours. À son arrivée, je me suis empressé de mettre mon sac dans le coffre de la Audi. Nous étions heureux de nous revoir. Sa petite chienne Framboise était avec elle et j’ai eu droit à tout un accueil. En entrant dans son bel appartement, Jacqueline me dit de déposer mon sac dans la chambre à gauche du salon. On va prendre l’apéro en préparant le diner qu’elle me dit.
La soirée a passé tellement vite. Elle voulait tout savoir sur mon voyage, mais surtout ce qui avait mis fin à la relation entre Martine et moi. Il se faisait tard et c’était l’heure d’aller se coucher. J’ai sorti de mon sac à dos un petit cadeau que je lui avais apporté: des petits pots de sirop d’érable de chez nous. Elle en raffolait. Je lui ai dit qu’elle pouvait en donner à sa petite-fille Adeline qui avait, elle aussi, un bec sucré.
Allongé dans le lit, je ne trouvais pas le sommeil. La discussion autour de Martine a fait remonter bien des émotions et des souvenirs. Je suis peut-être en plein processus de boucler une bouche.
On dit que la nuit porte conseil. Un gros merci Jacqueline pour ce bel accueil.
Demain, je serai de nouveau en route vers Paris. Je dois vraiment dormir. Bonne nuit !