Aujourd’hui, 14 juillet 2000, je me plais à dire que c’est la fête nationale de Pierre. La journée a débuté avec l’arrivée de Babette et Roger Georgetti, les parents de Caro et de Roxane. Tous attablées, nous avons partagé un copieux repas d’anniversaire accompagné d’un bon rosé pour l’occasion. À peine avions-nous terminé ce repas de Rois qu’un énorme gâteau fit son apparition au centre de la table. J’ignore si c’est l’air des Alpes ou celui de cette riche nourriture, mais une sieste s’imposait pour la plupart d’entre nous.
En attendant les Georgetti, nous en avons profité pour jouer au tennis et au ping-pong. Il me restait quelques cartes postales à écrire et à envoyer à ma tante Louise, à mon ami Paulo et à la fantastique dame qui gardait mon chien le temps de mon voyage, madame Gaudreault.
La température était plutôt fraiche en montagnes. Difficile de dire que nous sommes à la mi-juillet. Ensemble, nous sommes tous partis vers le village pour y voir un défilé mexicain. À notre grande surprise, il n’était que quatre personnes dans le défilé. C’était franchement raté comme évènement. On en a fait autant.
Comme le soleil se couche plus tard que chez nous, j’ai compris que les feux d’artifice ne débuteraient pas avant 22 ou 23 heures. Il devait être 22 heures lorsqu’on est arrivé sur la place du village où se tiendra l’évènement annuel des feux d’artifice pour la fête nationale de Pierre. Comme partout en France, de jeunes ados s’amusaient à faire sauter des pétards et des fusées. Cela donnait le ton à la soirée.
Après un certain temps d’attente, les premières détonations des gros pétards annonçaient le début du spectacle. Nous avions tous le regard fixé vers le ciel qui illuminait l’imaginaire de chaque enfant qui regardait. Le temps du spectacle, on avait oublié que nos corps s’étaient figés sous la fraicheur alpine des 11 degrés Celsius que nous offrait cette soirée. On a vraiment été trop gâtés des gros budgets du festival Benson & Hedges de Montréal qui nous en mettent plein les yeux durant près de 30 minutes. Après 15 minutes, le spectacle était déjà terminé.
Ce n’est pas que j’étais déçu que ça se termine, mais la fraicheur et l’idée d’aller au bal me disaient qu’on allait se réchauffer un peu. Disons qu’à Seyne-les-Alpes, je crois pouvoir dire que les défilés et les bals sont des activités qui reviendront l’année prochaine. Après 30 minutes, nous sommes tous rentrés nous coucher. Le froid y est assurément pour quelque chose.
Enfin! Bonne fête nationale de Pierre.