Marcher dans Paris le 11 juillet 2000 – Me voici à la gare de Lyon. Je fais la file devant les guichets pour acheter un billet pour Marseille. Je demande un billet avec options qui me permettraient de faire un arrêt à Lyon avant de repartir pour Marseille le lendemain. On m’informe que cette option n’est disponible qu’avec une passe spéciale et qu’elle n’est disponible que sur le TGV. Je n’ai vraiment pas envie d’arriver trop vite à Marseille.
Ce soir, je dors à Paris et demain, je reviendrai à la gare m’acheter un billet de train pour Lyon sur la ligne la plus lente de la SNCF, le Corail. En sortant de la gare, je m’arrête pour consulter mon guide de voyage et me trouver une chambre aux alentours de la gare. Ce n’est pas le choix qui manque si on est en moyens. Je n’ai pas envie de dépenser une somme astronomique pour une seule nuit. Je crois avoir trouvé ce qu’il me faut. Le petit hôtel Chaligny au 5, rue Chaligny, qui se trouve à environ 15 minutes de marche de la gare.
Pour 275 FF, j’ai une chambre pour la nuit. Ce n’est pas le grand luxe, mais ça fera l’affaire. Juste à côté de mon hôtel, j’ai aperçu du coin de l’oeil une laverie où je pourrais aller faire une lessive. Après avoir déposé mon sac à dos, j’ai fourré dans un sac tous mes vêtements à laver. Les prix sont démesurés pour tout en France, même pour une lessive. Une petite brassée m’a coûté environ 8 $. Avec tout ça, je commence à avoir faim.
Marcher dans Paris
En regardant la carte de la ville, je réalise que je ne suis pas trop loin de chez Francine, une amie de Martine qui nous avait accueillis lorsque nous venions passer les vacances en France. Elle a un petit appartement à faire rêver. La vue sur les toits de Paris est magnifique. De la fenêtre, on peut facilement voir au loin la silhouette de la Tour Eiffel de jour comme de nuit. Francine habite avec son fils David dans le 12e arrondissement tout près de la Porte Dorée. C’est à environ 2 ou 3 kilomètres de marche de mon hôtel.
Normalement, Francine devrait être de retour du boulot d’ici le temps que j’arrive. En sortant de mon petit hôtel, je marche vers l’Avenue Daumesnil pour me diriger vers la Porte Dorée. J’aurais pu prendre le Métro et descendre à la station Michel Bizot qui est à quelques pas de chez elle, mais les nuages semblaient vouloir céder la place à Galarneau. Marcher dans Paris, c’est bien plus agréable.
En route, je me suis dit qu’il fallait tout de mieux que je m’annonce. À la vue du premier téléphonique public, j’ai appelé et David m’a confirmé qu’elle serait à la maison dans la prochaine demi-heure. David m’a dit que ma visite sera une belle surprise. David m’a confirmé que j’étais dans la bonne direction et qu’il me restait environ 10 minutes de marche à faire avant d’arriver.
Souper avec Francine
La porte du portail était ouverte. Arrivée devant son édifice, il me restait 6 étages à monter. Trois petits coups à sa porte et, en ouvrant la porte, Francine m’a dit d’un air étonné: « Mais, qu’est-ce que tu fais là ?!?!? » Avec mon large sourire, je lui ai répondu: « Je venais te dire bonjour et je voulais aller diner avec toi ce soir. Es-tu libre ? » Nous sommes partis manger dans un petit restaurant japonais près de la Place de la Nation. On a passé une bien belle soirée à discuter de choses et d’autres, mais aussi de nous.
La nuit commençait à tomber sur Paris lorsque nous quittons le restaurant. Les rues grouillaient de monde pour un mardi soir. On a repris le Métro en direction de la station Michel Bizot. J’ai accompagné mon amie jusqu’à chez elle. La pauvre doit se réveiller tôt demain matin pour retourner travailler. Après l’avoir remerciée pour cette belle soirée, elle m’a embrassé en me souhaitant un beau voyage. Je remonte dans le Métro pour aller dormir à mon petit hôtel après une belle journée à marcher dans Paris.
Demain matin, je prends le train pour Lyon avant d’arriver pour fêter les 35 ans de Pierre.
Bonne nuit, Paris !