Après quelques heures en train, me voici arrivé dans la ville de Lyon. À ma grande surprise, je constate que le métro roule sans chauffeur. Entièrement automatisés, les wagons défilent dans les rues et s’immobilisent le temps de monter ou descendre. Pour 8 francs, je me suis pris un billet avec 2 transports. En prime, il est possible de circuler librement d’un wagon à l’autre, et ce, sur toute la longueur du train. C’est étonnant comme cet espace public est propre et qu’il semble plus aéré que les wagons du métro de Montréal.
Après quelques minutes de déplacement avec mon pilote invisible, je descends du wagon pour finir ma route à pieds. Je me suis trouvé une chambre dans un petit hôtel entre la Saône et le Rhône. La chambre de l’hôtel de la Bretagne se trouve au cinquième étage. À ma grande surprise, il n’y a pas d’ascenseur dans l’édifice. C’est tout de même ironique de voir des wagons rouler seuls sur un chemin public et de devoir monter cinq étages à pieds. C’est plus facile de descendre que de monter. Enfin, je peux me consoler en me disant que je vais devenir aussi en forme que le personnel de l’hôtel.
Pour souper, je me suis payé un tartare à Lyon. Je me suis régalé et j’ai partagé mes dernières frites avec le chien de ma voisine de table. L’art de se faire des amis. Maintenant que je suis bien rassasié de mon tartare à Lyon, je vais faire une marche dans les rues de Lyon et prendre quelques photos de la place Bellecour. C’est joli Lyon. Les deux cours d’eau lui donnent un attrait unique. Ça ressemble à Paris en plus petit. J’aime l’ambiance de Lyon. La nuit tombée, l’éclairage de monuments et des édifices sont magnifiques.
C’était une bonne idée de faire un saut pour découvrir la place. Avant de repartir vers le sud, je vais prendre le temps pour aller acheter un petit cadeau à Pierre et Caro.
En route vers Marseille
Après le petit déjeuner, j’ai été faire mes petites emplettes. À la poste, j’ai acheté des cartes postales. J’en ai envoyé une à mes parents, une à mon ami Serje et la dernière à mes anciens collègues de travail. C’est moins rapide qu’un courriel, mais je suis convaincu que de recevoir une carte postale fait toujours plaisir à celui qui la reçoit. Et de toute manière, les ordinateurs de la Poste française étaient tous en panne.
Tranquillement, je me suis dirigé vers la gare pour reprendre le train vers Marseille. J’ai déposé mon sac à dos en consigne et suis parti explorer les alentours. Deux heures à tuer avant le départ du train. C’est toujours gris sur la France, mais au moins il ne pleut pas.
Ça y est! Je suis de nouveau dans le train. D’ici 2 à 3 heures, j’arriverai à Marseille. Bien hâte de partager du temps avec Pierre et Caro. Ce n’est pas toujours évident de voyager seul.